[EL] Faites ce qui vous passionne pour réussir, et n’ayez pas peur de faire changer les choses

Alors aujourd’hui pas de techniques ou méthodes compliquées, mais un article autour de la grande question qui nous a déjà été posée à tous au moins une fois dans la vie : « Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? ».

L’idée de cet article m’est venu en fouillant les forums étudiants en quête de sujets pour le blog. ​Quelque chose m’a surpris – pour ne pas dire choqué – c’est le nombre incalculable de topics écrits par des personnes qui se sont retrouvées à faire quelque chose qu’elles n’aiment pas, dans une école/filière qu’elles n’aiment pas, avec les personnes qu’elles n’aiment pas, etc. Enfin vous voyez le truc quoi. Et finalement, malgré toutes les différentes situations de toutes ces personnes, tous les topics ont un point commun : leurs auteurs finissent complètement démotivés, ne croient plus en l’école et l’enseignement, ne savent plus quoi faire, se retrouvent rapidement « au fond du trou », et certains tombent en dépression. Tous ces facteurs expliquent d’ailleurs le besoin de parler et de poster sur Internet ; ce comportement n’est pas anodin. 

Étant donné qu’il y a énormément de topics dans ce genre et que le fond du problème est toujours le même, je trouve plus judicieux de faire une seule réponse ici, plutôt qu’écrire 20 fois la même chose. Si vous faites partie de ces personnes et que vous êtes arrivé à un certain point de votre jeunesse où vous ne savez plus ce que vous faites et où vous allez, alors cet article est fait pour vous. Toutefois, si vous n’êtes pas à l’extrême de la démotivation, mais que vous avez suivi paisiblement jusqu’ici une filière sans trop vous poser de questions (parce que vous vous en sortez pas trop mal en cours, que vous avez toujours eu des notes au moins convenables et que de toute façon, tout le monde autour de vous fait de même, ‘pourquoi changer !’), mais que vous sentez tout de même une gêne concernant la question de votre avenir, alors vous pourriez bien trouver cet article utile.

Les propos que je vais tenir et que je tiens dans ma vie en général proviennent d’une source, d’un point de départ. Nous avons tous dans la vie des personnes qui nous aident à avancer, qui nous motivent, qui nous conseillent. Ce genre de héros ou de mentors difficiles à toucher et à aborder, mais qui, eux, touchent la vie de millions de personnes dans le monde. Beaucoup de mes propos proviennent donc de personnes comme Steve Jobs, Elon Musk, Warren Buffert, Henry Ford, Albert Einstein, Napoleon Hill, et bien d’autres encore ! 

Je vais donc vous transmettre leurs pensées dans cet article et quoi de mieux que de bonnes vidéos inspirantes pour remotiver à bloc, prendre conscience que nous ne sommes pas forcément dans la bonne direction et prendre les décisions qui s’imposent pour arriver à faire ce que nous voulons vraiment faire dans la vie. J’ai donc choisi de vous transmettre mon message à travers la pensée de Steve Jobs et trois de ses discours. 

Je n’aime pas mes études, que faire ?

« Votre travail va remplir une grande partie de votre vie, et la seule manière d’être satisfait est de croire en ce que vous faites. Et la seule manière d’y arriver, c’est d’aimer ce que vous faites. Si vous n’avez pas encore trouvé, continuez à chercher. Ne vous reposez pas. Comme pour toutes les affaires de coeur, vous le saurez quand vous l’aurez trouvé. Et comme dans n’importe quelle relation, les choses s’améliorent au fil des années. Continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez. Ne vous reposez pas. »

Steve Jobs’ Stanford Commencement Address, 2005

1 – Définissez vos passions

​Le passage qui nous intéresse débute à 1:21:25 finit à 1:22:23. La traduction du passage est sous la vidéo. 

« Les gens disent que vous devez avoir beaucoup de passion pour ce que vous faites et c’est tout à fait vrai. Et si c’est ainsi, c’est parce que c’est très difficile si vous n’en avez pas, et que n’importe quel individu doué de raison renoncerait. C’est vraiment très dur. Et vous devez maintenir cet effort sur une longue période. Alors si vous n’aimez pas cela, si vous n’y prenez pas de plaisir, vous allez renoncer. C’est ce qui arrive avec la plupart des gens, en fait. Si vous comparez ceux qui ont vraiment réussi aux yeux de la société et ceux qui ont échoué, le plus souvent, ceux qui ont réussi sont ceux qui aimaient ce qu’ils faisaient et qui ont donc été capables de persévérer, même quand c’était très difficile. Et ceux qui n’aimaient pas ont renoncé parce qu’ils étaient sains d’esprit, n’est-ce pas ? Qui voudrait supporter des choses pareilles sans aimer ça ? C’est donc en permanence beaucoup de travail et de soucis et si vous n’aimez pas cela vous échouez. » Paroles de Steve Jobs prononcées lors de la Conférence D5 : « Tout le numérique » le 30 mai 2007.​

​Regardez dans n’importe quel domaine. Tous ceux qui réussissent aiment profondément leurs activités. Pensez aux footballeurs professionnels par exemple, aux grands cuisiniers, aux grands scientifiques. Ce sont tous des gens qui sont profondément passionnés par ce qu’ils font. À la base ils n’ont jamais cherché la gloire, l’argent, la renommée, ou le prestige. S’ils l’avaient fait uniquement pour ces raisons, ils auraient fini par abandonner face à la difficulté des tâches à accomplir. 

Cette analyse marche aussi bien évidemment pour les études. 

Trop d’étudiants se retrouvent dans des filières dans lesquelles ils ne s’en sortent pas, où ils ont des mauvais résultats et se demandent ce qu’ils vont bien pouvoir faire plus tard. C’est peut-être votre cas. ​Une raison évidente à cela est que vous n’aimez pas ce que vous faites, vos activités ne vous passionnent pas. Il est normal et naturel de ne pas se donner à fond pour réussir quelque chose que vous n’avez jamais voulu réussir.

Le message est simple : trouvez ce qui vous passionne. Ne vous engagez pas dans une filière juste parce qu’il faut le faire et parce que tout le monde fait de même. Trouvez vos passions et suivez-les. 

Vous allez me dire que ce n’est pas facile. C’est vrai. Moi-même j’ai mis longtemps à faire cette analyse sur moi-même. Il est parfois nécessaire de se tromper et d’apprendre de ses erreurs pour trouver ce qui nous stimule vraiment. Il est parfois nécessaire de se lancer dans quelque chose pour se rendre compte au final que ce n’est absolument pas ce que nous voulons faire (celui qui ne prend pas de risques n’ira pas loin dans la vie). Mais ne prenez pas ceci comme un échec, mais plutôt comme un pas vers votre réussite. L’erreur la plus dramatique est de ne pas apprendre de vos erreurs et de vous obstiner dans votre infortune en pensant qu’il est trop tard pour se relever. 

Si vous n’arrivez absolument pas à définir vos passions, alors posez-vous ces 6 questions. Surtout ne réfléchissez pas uniquement en terme de métier. Ne vous censurez pas vous-même en vous disant qu’il est impossible d’exercer votre passion en tant qu’activité rémunératrice. Vous aurez tout le temps de vous coltiner la censure faite par la société et les institutions très académiques. Si vous voulez quelque chose, alors donnez-vous tous les moyens d’y arriver. 

  • Sur quels sujets pourriez-vous débattre toute une journée sans vous lasser ?
  • Qu’aimez-vous apprendre et pourquoi ?
  • Qu’admirez-vous et pourquoi ?
  • Que voudriez-vous accomplir avant de mourir ?
  • Quelles sont les trois entreprises qui vous font rêver et pourquoi ? 
  • Quels sont les problèmes que vous trouvez faciles à résoudre ?

2 – Ayez le courage de faire changer les choses​

​Maintenant que vous savez ce que voulez, il est temps de changer les choses et de ne pas rester enfermé dans la médiocrité. 

Et pour ça, un état d’esprit à avoir (surtout en étant étudiant) et c’est Steve Jobs qui vous le dit :

« Il n’y a pas de risque. C’est pourquoi vous devez agir tant que vous êtes jeunes. C’est pour ça qu’on a créé Apple. On s’est dit : on n’a absolument rien à perdre. J’avais 20 ans à cette époque, Woz (Steve Wozniak) avait 24-25 ans. On n’avait rien à perdre, pas de famille, pas d’enfants, pas de maison, Woz avait une vieille voiture, un van Volkswagen. Tout ce qu’on aurait pu perdre, c’était la voiture et les vêtements qu’on portait. On n’avait rien à perdre et tout à gagner. Même si on avait eu un accident et qu’on avait tout perdu, l’expérience aurait valu 10 fois le coût du matériel perdu. Donc qu’avions nous à perdre ? Il n’y avait aucun risque. Je pense que c’est une manière très saine de voir les choses. »

Steve Jobs

​Voici encore de bonnes paroles inspirantes. Malheureusement je n’ai pas retrouvé la vidéo qui va avec, alors je me contente de vous les retranscrire par écrit. 

​Tout est dit ici. Rien à ajouter. Ce qui a été valable pour Steve Jobs lorsqu’il a créé Apple est valable pour tout le monde, pour tout étudiant qui se demande s’il doit quitter sa filière et recommencer ailleurs au risque de perdre 2 ans de sa vie. Deux ans. Ce n’est rien si la finalité est d’avoir la vie dont vous rêvez. Un étudiant n’a rien à perdre. Ne trouvez pas d’excuses pour rester dans la médiocrité, il n’y en a pas ! Risqueriez-vous de vivre une vie médiocre seulement parce que vous n’avez pas eu le courage de vous dire non à vous-même et à la société lorsque vous deviez prendre une décision importante ? Tout dépend de vous. C’est vous qui détenez la clé de votre succès et personne d’autre. 

​Conclusion – Faites vous confiance

En guise de conclusion, voici une dernière vidéo inspirante pleine de sens et de vérités. Ce discours a été donné par Steve Jobs (oui encore lui) à l’université de Stanford en 2005. Je vous conseille vivement de le regarder en entier car les idées sont toutes aussi intéressantes et inspirantes les unes que les autres. 

Le passage qui nous intéresse débute à 10:50 finit à 12:50. La traduction du passage est sous la vidéo. 

« ​Le Reed College offrait à cette époque ce qui était probablement la meilleure formation à la calligraphie de tous les États-Unis. Partout sur le campus, chaque affiche, chaque étiquette, était superbement calligraphiée à la main. Sachant que j’avais abandonné, et donc que je n’avais plus à suivre les cours obligatoires, je me suis inscrit à un cours de calligraphie, pour apprendre comment faire. J’ai appris les lettres Serif et San Serif, l’espace variable qui existait entre les différentes lettres, et toutes les choses qui rendent la calligraphie superbe. J’y trouvais la Beauté, l’Histoire, et l’Art d’une manière subtile que la science ne pourra jamais appréhender. C’était fascinant.

Rien de tout cela n’avait l’ombre d’une chance de pouvoir être utile dans ma vie. Mais dix ans après, tandis que nous étions en train de concevoir le premier ordinateur Macintosh, tout cela m’est revenu. Et nous l’avons intégré dans le Mac. C’était le premier ordinateur avec une belle typographie. Si je ne m’étais pas inscrit en auditeur libre à ce cours d’université, le Mac n’aurait jamais eu différentes polices de caractères, ou des polices à espacement variable. Et comme Windows ne fait que copier le Mac, cela signifie qu’aucun ordinateur n’aurait eu ces polices. Si je n’avais pas abandonné mes études supérieures, je ne me serais pas inscrit dans ce cours de calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas eu la belle typographie qu’ils ont aujourd’hui. Bien sûr, il était impossible de connecter ces points par avance quand j’envisageais mon avenir à cette époque. Mais ce fut très très clair quand je regardais en arrière, dix ans plus tard.

Je le répète, vous ne pouvez pas connecter les points quand vous regardez vers l’avenir, vous ne pouvez le faire qu’en regardant le passé. Alors vous devez être confiant : les points vont se connecter entre eux à l’avenir. Vous devez avoir confiance en quelque chose – vos tripes, votre destin, Karma, quoi que ce soit. Cette manière de faire ne m’a jamais déçu, et elle a fait toute la différence dans ma vie. »

​Si vous avez l’impression de travailler pour rien, si vous êtes passionné par ce que vous faites, mais que vous avez l’impression que ceci est totalement inutile, alors dites-vous qu’il est quand même important de persévérer. Personne ne peut voir dans le futur la manière dont nous utiliserons nos acquis d’aujourd’hui. Par contre, dans le futur, vous serez alors capable de regarder en arrière et de trouver les liens entre toutes les compétences développées tout au long de votre vie. Ne prenez pas le risque de regretter d’avoir stoppé seulement parce que votre moral n’était pas au plus haut point. 

Quoi qu’il en soit, il est super important que vous suiviez votre cœur et vos passions, en étant déterminé dans vos prises de décisions. C’est seulement en agissant ainsi que vous réussirez. Définissez des buts précis dans votre vie, et croyez-y comme personne ne peut y croire. 

J’espère que cet article aura redonné la motivation à ceux qui n’en avait plus et vous a enfin convaincu de (re)devenir l’acteur de votre vie.

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