L’école transforme le jeu en enjeu. En une sorte de loi, un devoir étrange qu’il nous appartient de remplir. Sauf qu’un devoir doit s’associer d’une solide raison d’être et de bon sens au yeux de qui doit le réaliser, car autrement, il est d’un ordre naturel de le remettre en cause et de lutter contre la loi qui l’impose.
Le jeu est celui de la curiosité authentique et naturelle. Celle de l’enfant qui apprend pour se mouvoir et atteindre cet objet qui l’intrigue. L’enjeu est celui de l’éducation. Beaucoup y trouveront leurs raisons, cela est acceptable. Mais pour ces autres qui cherchent encore à se mouvoir – non pas qu’ils sont en retard, mais plutôt qu’ils veulent aller plus loin – , il en va de l’indignation.
Alors, comme l’indignation sans révolte n’est qu’un état d’âme, il en va soit de la révolte, soit de l’état d’âme.
Quelques-uns se retrouveront sur la brèche entre les deux, redoutant l’effort de la révolte et craignant les dangers de l’état d’âme. Ou fuiront-ils la source de l’indignation pour n’avoir à pencher d’aucun côté ?