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Oignon Fugace

[EL] Comment augmenter votre QI en 30 jours avec le Dual N-Back ?

Aujourd’hui, apprenons à devenir plus intelligent et à mieux réfléchir ! Petit article sur le Dual N-Back.

Comment ? Le quoi ? 

Oui le Dual N-Back. Soyez patient, vous allez comprendre. Mais ​avant d’aborder cette méthode en elle-même, il est nécessaire de comprendre un peu plus de fonctionnement de notre mémoire.

Deux catégories d’intelligence

Depuis les années 70, il est établi que notre intelligence se divise en deux grandes catégories :

  • L’intelligence fluide​. C’est-à-dire l’intelligence qui nous permet de penser logiquement, de raisonner rapidement, de penser de façon abstraite et de résoudre des problèmes dans une situation nouvelle. Entre autres. 
  • L’intelligence cristallisée. C’est-à-dire l’intelligence que l’on acquière tout au long de notre vie via l’apprentissage, l’expérience. Elle reflète nos compétences et nos connaissances. 

Jusqu’en 2008, nous pensions qu’il n’était possible d’améliorer seulement l’intelligence cristallisée (enfin les chercheurs le pensaient). Il était établi que l’intelligence fluide relevait de l’inné, qu’on ne pouvait la modifier et que l’intelligence cristallisée relevait de l’acquis et que par définition, les processus d’apprentissage permettaient de la développer. 

Les choses ont depuis bien évolué et pour le meilleur. En 2008, une équipe de chercheurs a mis au point un logiciel qui allait changer la donne. Celui-ci était conçu pour entraîner la mémoire de travail. 

Pour bien comprendre, différencions mémoire de travail et mémoire à court terme.

  • La mémoire à court terme est celle qui nous permet de nous remémorer pour un temps limité un certain nombre de choses. Par exemple les chiffres d’un numéro de téléphone qu’on vient juste de nous donner, ou les chiffres et les lettres d’une plaque d’immatriculation que nous venons de voir. C’est la mémoire que nous utilisons pour lire par exemple. 
  • La mémoire de travail nous permet de manipuler mentalement certaines données. C’est celle que vous utilisez lorsque vous faites des opérations mentales mathématiques par exemple, ou lorsque vous imaginez les conséquences d’une action, que vous réfléchissez. 

​Ce logiciel fut testé sur différents groupes, à raison de 20 minutes par jour pendant 8 à 19 jours. Ces mêmes groupes ont passé un test de QI avant puis après l’entrainement. Ces tests de QI permettent de mesurer l’intelligence fluide d’un individu. 

Les résultats recueillis furent incroyables. 

Toutes les personnes des différents groupes ont augmenté leurs résultats au deuxième test de QI de 40% en moyenne. Et plus l’entrainement avait été long dans le temps, plus leur intelligence fluide augmentait.

Certes, il était jusque-là possible​ de s’améliorer à un test de QI, mais seulement en s’entraînant à passer des tests de QI, pas super passionnant et pas super utile dans la vie. Donc ceci avait été considéré comme une amélioration de l’intelligence cristallisée. 

Le plus remarquable, c’est que la tache proposée par le logiciel n’avait rien à voir avec un test de QI. Il est donc possible d’améliorer son intelligence fluide en travaillant sa mémoire de travail. ​

Incroyable n’est-ce pas ! Vous vous dites peut-être qu’il vous faut ce logiciel ? Bonne nouvelle, il est accessible au public. Enfin, en réalité, ce n’est pas le logiciel qui est accessible, mais l’algorithme et la méthode utilisée, repris par de nombreux logiciels aujourd’hui.

Mais quelle est cette méthode ?

Si vous avez lu le titre de cet article, alors vous devriez vous en douter. 

Augmenter son QI, c’est possilble : le Dual N-Back

​Plusieurs logiciels permettent de faire du Dual N-Back. Vous pouvez utiliser IQ Mindware, un logiciel payant. Ou Brain WorkShop si vous préférez ne pas y mettre d’argent. C’est celui que j’utilise personnellement. Il existe aussi de nombreuses applications gratuites pour smartphone. Il vous suffit de taper Dual N-Back sur le play store ou l’Apple Store. Je vous conseille quand même de rester sur l’ordinateur lorsque vous pratiquez. 

Pourquoi ? Et bien parce que ce n’est pas facile ! Et je vous assure qu’il vaut mieux être bien concentré sous peine de faire n’importe quoi.​ Ne vous attendez pas à jouer à un jeu vidéo très amusant, vous risqueriez d’être déçu. 

Mais alors en quoi ça consiste le dual N-Back ?​

​Le fonctionnement est assez complexe à expliquer. Je vais faire de mon mieux. Le mieux reste quand même de s’y mettre tout de suite. On apprend en pratiquant 🙂

Lorsque vous commencez un jeu, vous avez l’affichage suivant :

(je prend l’exemple avec le logiciel Brain Workshop)​

Une grille de neuf cases. Il y a 29 itérations d’un peu plus d’une seconde chacune. À chaque itération, une case bleue apparaît quelque part sur la grille (comme à gauche) et un son est émis. Généralement une lettre ou un nombre. 

Le but est d’appuyer sur A ​lorsque la position de la case est la même qu’elle était il y a 3 itérations ; et d’appuyer sur L lorsque le son entendu est le même que celui que vous avez entendu il y a trois itérations.

Pourquoi 3 ? Et pas 2, ou 4, ou 100 ?

En réalité lorsque vous commencez le jeu, vous commencez en Dual 2-Back. C’est-à-dire que vous devez réagir toutes les deux itérations. Plus vous avancez dans le jeu et plus vous faites des bons résultats, plus le nombre d’itérations augmentera. Sur la photo, il faut réagir toutes les trois itérations, d’où le Dual 3-Back. Donc, en théorie, il est possible de monter assez loin dans l’espacement des itérations. 

Essayez, vous verrez, ce n’est pas facile au départ, mais c’est un bon investissement cérébral 🙂

À quelle fréquence pratiquer ?

Je vous conseille de pratiquer une demi-heure par jour, pendant une vingtaine de jours. 

Pensez à faire un test de QI avant et faites en un à la fin des vingt jours d’entrainement pour voir le résultat. 

Par contre tenez-vous bien aux vingt jours. L’efficacité de la méthode réside dans la pratique régulière. 

Les études menées sur le sujet témoignent de différence de gains obtenus au score des tests de QI allant de 10% au bout de 8 jours consécutifs jusqu’à 44% au bout de 19 jours !​

Plutôt intéressant n’est ce pas !

Alors maintenant à vous de jouer. Essayez de trouver un peu de temps dans votre journée à consacrer au Dual N-Back. La prochaine fois où vous vous apprêterez à passer inutilement une demi-heure sur Youtube, pensez à mon article, et dites-vous qu’il y a peut être mieux à faire :)​

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[EL] 5 astuces pour mieux dormir, et être plus performant

Je ne pense pas me tromper en disant qu’on a tous déjà entendu parler de l’importance du sommeil. Tout le monde sait que c’est la nuit que la croissance des enfants se fait, que c’est la nuit que nos muscles se développent, que c’est la nuit que l’on apprend le mieux, et j’en passe et des meilleures.

Bien dormir est donc primordial !

​Et sachez que c’est d’autant plus primordial que lorsqu’on a pour objectif de réussir ses études. Bien dormir permet grandement d’améliorer ses performances. Passer outre à ces recommandations peut beaucoup impacter vos résultats scolaires. Ce n’est pas votre objectif. 

Je vais bientôt consacrer un article entier aux bienfaits d’une bonne nuit de sommeil. Avec entre autres, la régulation du métabolisme (et vivre plus vieux), augmenter sa volonté, sa capacité  à rester focus, etc. Vous comprendrez vraiment pourquoi c’est important.​

Alors je vous vois venir. Vous allez me dire que ce n’est pas facile de bien dormir en étant étudiant. Oui, c’est vrai, ce n’est pas toujours évident. Entre les soirées du jeudi soir, les soirées passées à réviser pour le CC du lendemain, et le bruit de l’ascenseur, du réfrigérateur, et des fêtards qui reviennent à 4h du mat sans connaître le mot discrétion, les nuits étudiantes sont souvent courtes, je vous l’accorde. ​

Moi-même personnellement, dormir n’est pas mon tellement mon truc. Plus mes journées sont remplies, plus je suis satisfait. C’est ultra frustrant de devoir passer 1/3 de ses journées à ne rien faire !

​Mais je suis sûr que vous ne passez pas toutes vos soirées à réviser ou à faire la fête. Je suis certain qu’avec un peu de volonté, et de bon sens pour votre avenir, vous allez arriver à trouver ce moment rare ou vous ne faites rien le soir. Vous allez même arriver à dire non à vos potes pour aller au bar après l’entrainement !

Si vous me suivez un peu sur ce blog, vous devriez déjà être au courant de techniques qui vous permettent de travailler moins, pour de meilleurs résultats. Donc plus de temps, donc possibilité de bien dormir, donc encore de meilleurs résultats. C’est un cercle vertueux. ​

Dans cet article nous allons voir 5 points importants qu’il faut respecter pour mieux dormir, et dormir plus vite. 

1 – Fini le café

​Clarifions les choses tout de suite. Si vous êtes adepte et accro au café, vous pouvez toujours en boire un le matin pour bien commencer la journée. Mais pas plus. 

Je vois trop de personnes boire des cafés à longueur de journée, en cours, en amphi, de partout. Pourquoi faites vous ça ? Que feriez-vous si les distributeurs automatiques n’existaient pas ? Vous vous prépareriez votre thermo tous les matins ? Non je ne pense pas. En plus calculez combien de sous vous mettez rien que dans du café et demandez-vous ce que vous pourriez vous offrir avec à la fin de l’année ?

Non, sérieusement. Certes le café vous permet d’être peut-être un peu plus focus le temps d’un cours, mais c’est tout. Et à côté de ça, il altère votre sommeil, et donc vos performances générales. Et donc finalement vous prenez un café pour être plus performant. Et ainsi de suite. Y’a quelque chose qui cloche non ?

Dr John O’Neill (du laboratoire de recherches en biologie moléculaire à Cambridge), nous dit :

« Si vous êtes fatigué et que vous prenez un café le soir pour rester éveillé, c’est une mauvaise idée. Vous trouverez difficile d’aller dormir et de récupérer suffisament. (…) En revanche, cela peut être utile si vous voyagez, en cas de décalage horaire. »

Des chercheurs ont aussi montré que la caféine avait un impact sur le sommeil jusqu’à ​6 h avant de se coucher ! 

Bref, je pense que vous avez compris le message. Un café le matin, et c’est tout. Point. Puis vous développez une dépendance et ce n’est jamais très bon. Enfin ça, c’est un autre sujet. ​

2 – Pas d’activité physique avant de dormir

​Si vous pratiquez une activité physique, et si vous avez le choix du moment où vous pratiquez, préférez la faire le matin ou en milieu d’après-midi, plutôt que le soir. 

En effet, lorsque vous faites du sport, le niveau de température de votre corps augmente, ainsi que votre niveau de stress et d’excitation. Ceci a pour effet de retarder votre endormissement et altérer la qualité de votre sommeil. Dur de s’endormir quand on est excité !

Par contre, une activité physique dans la journée est très bénéfique au sommeil. Que ce soit pour un enfant ou pour un adulte, faire du sport nous fatigue et nous permet de nous endormir plus rapidement, de dormir plus longtemps, et d’avoir une meilleure qualité de sommeil. 

En gros, faites du sport dans la journée, pas le soir, et vous dormirez mieux 🙂

3 – Attention aux écrans

Vous avez certainement entendu parler de la lumière bleue ? Toutes sortes d’articles mettent en garde contre cette lumière émise par nos écrans. Ces rayons lumineux sont jugés nocif pour nos yeux. Et bien ils sont également nocifs pour notre sommeil. 

Ces écrans font partie de notre quotidien, et il n’est pas rare qu’on les regardent les soirs pour regarder un film sur son PC ou sur la télé, pour pianoter sur notre smartphone pour lire quelques articles ou surfer sur les réseaux sociaux, etc. 

Le problème, c’est que la lumière bleue qu’ils émettent agit sur notre hormone du sommeil : la mélatonine. ​Notre rétine oculaire est composée de cellules nerveuses (appelés photosensitive retinal ganglion cells pour les plus curieux), et lorsque la lumière bleue pénètre ces cellules, notre corps diminue la sécrétion de mélatonine. 

En bref, lorsque nous sommes exposés à cette lumière bleue en dehors des heures d’ensoleillement naturel, on a plus de mal à dormir, et on dort moins bien. 

C’est bien beau tout ça, mais les solutions ?

Vous vous en doutez sûrement. Le mieux serait de pouvoir éteindre tous nos écrans dès la tombée de la nuit.

Mais les contraintes de la vie étudiante font que c’est rarement possible.

Alors heureusement, il existe des applications qui nous permettent de réduire la lumière bleue émise par les écrans. ​Essayez f.lux pour les MAC et PC. Night Shift en natif pour IPhone. Et Twilight pour Android. 

Si vous avez des lunettes de vue, demandez à votre opticien d’y inclure une protection contre la lumière bleue. Il exite aussi des lunettes exclusivement anti-lumière bleue. L’avantage de celles-ci est qu’elles vous permettent de stopper la lumière bleue de vos écrans, mais aussi de toute la lumière ambiante provenant d’autres sources dans votre appartement ou maison. 

Voilà. Moralité : fini les heures passées inutilement devant un écran avant de dormir. Ne faites ceci uniquement si c’est vraiment nécessaire.

4 – Fini les réveils

Il existe plusieurs types de dormeurs. Certains ont le sommeil plus léger que d’autres. Le sommeil est généralement composé de cycles durant environ 90 minutes et chacun de ces cycles est entrecoupé de phases de semi-éveil. 

Certains dormeurs au sommeil plus « léger » sont plus enclins à complètement se réveiller lors de ces phases. 

Pourquoi je vous dis ça ? 

Je suis certain que vous vous êtes tous déjà réveillé pendant votre sommeil en croyant être au beau milieu de la nuit, mais lorsque vous regardez l’heure, sacrilège ! Votre réveil sonne dans une heure ! 

(À l’inverse vous vivez ce moment comme une victoire lorsqu’il vous reste cinq heures à dormir. )

Bref, que se passe-t-il lorsque vous vous rendez compte qu’il ne vous reste plus qu’une heure ? Vous stressez. Et vous n’arrivez pas à vous rendormir. 

L’heure (et le réveil) est un facteur de stress. Faites donc en sorte de ne pas avoir accès à l’heure près de votre lit. Éloignez votre réveil ou votre téléphone portable, faites que vous ne puissiez pas voir l’heure et que vous n’ayez pas un accès direct au cas où votre volonté flancherait. 

5 – ​Améliorez votre environnement

​Nous allons voir ici quelques trucs et astuces supplémentaires pour mieux dormir. Certaines contraintes de la vie étudiante feront que tous ces conseils ne sont pas toujours applicables. Faites en sorte d’en appliquer le maximum.

Un bon oreiller est indispensable pour bien dormir. Ne faites pas l’erreur de le conserver trop longtemps. Remplacez votre oreiller tous les ans. En effet, plus on garde un oreiller longtemps, moins il devient efficace et plus le maintien de votre tête est dégradé. Sachez aussi que votre oreiller se salit considérablement avec le temps, même avec une taie d’oreiller. Pensez à toutes les bestioles qui y élisent domicile, comme les acariens. Sans parler de la poussière, des graisses, et des peaux mortes qui s’y accumulent.​

​Veillez à réguler la température de votre chambre. Plus c’est frais, mieux c’est. Le meilleur serait entre 15 et 19°C. Ni plus ni moins.

On a parlé de la lumière bleue avant de s’endormir, mais la présence de lumière tout court altère également la rapidité à laquelle nous allons nous endormir. Lorsque nous nous mettons au lit, il est important qu’il n’y ait pas de lumière autour de nous. Le noir complet joue un grand rôle dans la sécrétion de la mélatonine. Vous pouvez utiliser des rideaux occultant pour stopper quasiment 100% de la lumière provenant des fenêtres.​

Finalement, parlons du silence. Tout le monde ne va pas réagir de la même manière face au silence. Mais une chose est sûre, éviter les bruits parasites ne pourra qu’améliorer la qualité de votre sommeil. Par bruit parasite, j’entends le bruit de l’ascenseur, le bruit du réfrigérateur, etc. Toutefois, il n’est pas toujours possible de les supprimer. Dans ce cas optez pour de la musique. Faites-vous une playlist de musique calme qui peut aider à masquer les bruits parasites et vous endormir plus facilement. Essayez aussi des sons ambiants. On en trouve beaucoup sur Youtube. Faites un tour sur Noisli, vous y trouverez peut-être votre bonheur.

La crème de la crème pour vous endormir plus facilement sont les livres audio. Essayez et vous verrez à quel point c’est efficace. Ceci vous permet de vous focaliser sur l’histoire racontée plutôt que sur toutes vos pensées omniprésentes.

Conclusion​

Voilà pour ces 5 astuces qui vont vous permettre de vous endormir plus facilement et d’avoir un meilleur sommeil. Gardez bien à l’esprit que la finalité n’est pas juste de bien dormir, mais bien d’être plus performant intellectuellement pour vos cours.

On vous dit souvent qu’il faut bien dormir avant un examen. C’est vrai. Mais ce n’est pas suffisant. Bien dormir est une affaire de tous les jours (ou toutes les nuits). C’est une habitude à mettre en place. Et une bonne nuit de sommeil ne rattrapera pas une mauvaise !

Nous verrons plus en détails les bienfaits et les bénéfices d’un bon sommeil régulier dans un prochain article.

Sur ce, j’espère que cet article vous a plu et qu’il vous sera utile. N’hésitez pas à partager. Ces bons conseils sont universels, tout le monde a besoin de bien dormir.  

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[EL] Comment se motiver à travailler ? 7 principes incontournables

S’il y a bien une question que tout le monde s’est déjà posé, c’est bien :

Comment se motiver à travailler ?

On a tous déjà cherché sur Internet, sur des forums, sur des blogs, quelques astuces qui nous permettraient de nous mettre au travail. D’ailleurs qu’êtes-vous en train de faire ?​

C’est sûr que quand vient l’heure de réviser pour une interro, on a mille autres choses à faire bien plus intéressantes. Ton esprit te dit : « Tu vas être dans la merde ! », mais toi tu continues, en culpabilisant, à faire ce qu’il ne faut pas faire ! Ah l’humain serait-il si faible ?

La réponse pourrait être oui. Mais je n’y crois pas. L’humain reste faible s’il ne fait rien pour s’améliorer. Mais s’il a la volonté de changer les choses, alors tout devient possible. ​Et la bonne nouvelle, c’est que cette volonté peut se muscler. Nous en parlerons en détail dans un prochain article. 

Voyons d’abord les points les plus importants qui vont vous permettre de trouver la motivation pour travailler (et de rester motivé).

Appliquez ces astuces, et vous aurez déjà fait un grand pas dans ​votre musculation de volonté. 

1 – Faites quelque chose qui a du sens pour vous !

​J’ai été le premier à me tromper sur ce point. Comme beaucoup de personnes, j’ai suivi un enseignement sans trop me poser de questions sur mon avenir, à une différence près. Lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, ma réponse était : tout ! Là où beaucoup de personnes ne savent pas trop quoi faire, tout m’intéressait. Je ne pouvais me restreindre à choisir un métier que j’allais exercer toute ma vie. Pour moi c’était inconcevable. 

Mais entre vouloir tout faire ou ne pas savoir quoi faire, le résultat est le même : vous suivez passivement votre éducation jusqu’au moment où il faut bien faire un choix. 

​Et ceci nous ramène sur un des facteurs les plus importants de la démotivation : le doute. Vous doutez de votre avenir. Vous ne savez pas exactement de quoi il sera fait, et surtout, vous douter de vous-même. Vous ne savez pas de quoi vous voulez qu’il soit fait. Et il n’y a rien de pire pour ne pas être motivé à travailler que de ne pas savoir pourquoi vous travaillez. 

Surmontez donc cette limite. Cette limite, c’est vous-même. Il est temps de faire une analyse profonde de vous-même et de réaliser ce dans quoi vous souhaitez réellement exercer. Pour certains, ce sera une évidence, pour d’autres, pas du tout. Avocat ? Médecin généraliste ?​ Chirurgien du cœur ? Grand cuisinier renommé ? Ingénieur dans le génie civil et travailler sur un chantier de construction d’un pont révolutionnaire ? Quitter l’école pour vous lancer dans l’entreprenariat ? 

Définissez vos objectifs de vie, et vous saurez enfin pourquoi vous travaillez et dès ce moment, je vous assure que la motivation viendra d’elle-même. À partir du moment où vous faites quelque chose qui a du sens pour vous, la motivation n’est plus un problème insurmontable, ce n’est plus qu’un jeu jouissif. Plus vous êtes motivé pour avancer vers votre objectif, plus vous vous rapprochez de celui-ci, et plus vous êtes fier de vous et développez votre estime personnelle. 

J’ai enfin trouvé mon objectif et croyez moi, je suis motivé à l’atteindre !

À vous de trouver le vôtre.

« Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide. »

Albert Einstein​

2 – Soyez à l’aise dans votre milieu

Un grand problème de l’université est qu’elle lâche ​les nouveaux étudiants dans un système qui leur est la plupart du temps inconnu. Certains s’y feront très rapidement des connaissances et des amis, d’autres mettront un peu plus de temps, et d’autres encore ne s’y feront jamais, ou en tout cas, c’est ce qu’ils pensent. 

Je vais m’adresser ici à cette dernière catégorie de personnes. ​

Être à l’aise dans le milieu où l’on bosse est indispensable pour être motivé et pour travailler efficacement. Il faut que vous soyez enthousiaste à l’idée​ d’aller en cours pour retrouver des gens que vous appréciez, d’aller travailler en groupe à la BU ou de prendre un rendez-vous avec un prof pour travailler un sujet que vous n’avez pas bien compris. 

Le facteur affectif et amical est ​nécessaire pour être à l’aise à l’université, dans un lycée, ou tout autre endroit, pour être motivé et efficace. 

La bonne nouvelle c’est qu’il y a énormément de moyens à votre disposition pour le stimuler. Celui qui s’obstine à dire que la fac est trop vaste ou trop institutionnelle pour se faire des amis à tort.

Les activités extra-scolaires sont souvent très développées. Les associations d’étudiants font légion dans les universités, que ce soit pour faire la fête ou pour travailler sur des projets en lien avec votre filière.

Vous êtes sportif ? Vous pratiquez depuis un certain temps déjà ? Renseignez-vous sur ce que proposent les associations sportives.

Vous avez un appartement en résidence universitaire juste à coté du campus ? ​Ne vous renfermez pas chez vous à midi pour aller manger, mais suivez les gens de votre classe au RU, ou à la cafet.

Les opportunités ne manquent pas de se faire plein de connaissances, ultra variées.

Mais attention !

Entourez-vous des bonnes personnes ! Ne vous ouvrez pas non plus au premier venu, sans faire une analyse un peu plus poussée de vos relations. Passez du temps avec des bosseurs. Si vous passez du temps avec des personnes qui ne travaillent pas, ceci aura l’effet inverse de celui que vous recherchez : vous travaillerez encore moins que si vous travaillez tout seul !

Alors développez les bonnes relations et sentez-vous bien dans votre milieu.

3 – Soyez optimiste et positif

​Vous avez un petit coup de mou et une baisse de motivation ? Restez positif et optimiste

Celui qui se dit : « Bon de toute façon je n’arrive pas à m’y mettre, le TP est demain, c’est trop tard … Je vais me planter. », soyez certain qu’il va le planter son TP !

​Le manque de motivation n’est pas permanent. Dites-vous que vous allez la retrouver et vous aurez déjà fait 50% du travail !

Le fait d’avoir une attitude pessimiste vous fera stresser et culpabiliser et vous empêchera de rester focus sur ce que vous devez faire. Vous allez procrastiner.

Plus vous vous dites que vous devriez être motivé, moins vous le serez. C’est mécanique. Et d’ailleurs, c’est ce qui vous amène à fouiller dans tous les recoins du web pour trouver une formule miracle qui va vous aider instantanément à retrouver la motivation. 

La clef, c’est l’action.​

Finissez cet article (parce qu’il est vachement bien quand même et utile au passage 🙂 et mettez-vous au travail ! ​

4 – Des objectifs, des objectifs, et des objectifs !

On en a déjà parlé dans le premier point. Il est important de savoir pourquoi on travaille. Il faut que ceci ait du sens pour nous, et il faut que ça nous passionne.

Mais ici nous allons voir qu’il faut que vous ayez également des objectifs à plus courte échéance.​ 15/20 au prochain CC. Finir le rapport de stage avant vendredi, etc. 

Fixez-vous des objectifs SMART.

  • S pour spécifique. Il faut que votre objectif soit précis. « Être meilleur » n’est pas un objectif.
  • M pour mesurable. Des chiffres aident à être précis. 15/20 au CC, le rapport fini avant telle date. Ce sont des objectifs mesurables.
  • A pour atteignable. Ne vous dites pas que vous allez entrer à Space X à la fin de l’année pour être le premier homme à marcher sur Mars ! Vous risqueriez d’échouer. 
  • R pour réaliste. Similaire. Ne visez pas non plus 18 au prochain CC alors que vous avez eu 3 à tous les précédents. 
  • T pour temporaire. Fixez-vous une date d’échéance bien précise. Ne vous dites pas « Je veux savoir coder en HTML. ». Dites vous « Dans deux mois, je connaîtrais les bases du codage en HTML, et je serais capable de mettre en place un site internet rudimentaire mais fonctionnel. »

​Utilisez ces cinq critères et vous verrez bien vite qu’avec un peu de volonté, vos objectifs sont bien plus facilement atteignables que ce que vous pensiez. 

Un dernier truc : écrivez vos objectifs sur une feuille. Veillez à ce qu’ils respectent bien les 5 critères précédents. Ceci vous aidera à avoir une réflexion plus poussée, et donc à ​ce qu’ils soient plus précis et concis. L’externalisation de sa pensée est souvent une bonne chose. Nous en reparlerons dans d’autres articles. 

En bref : travaillez avec un but. Sans quoi vous brassez du vent. ​

5 – Engagez-vous à réussir

​Peut-être un des meilleurs facteurs de motivation que je connaisse. S’engager à réussir vous boostera comme vous n’avez jamais été boosté, à remplir votre engagement. 

Les possiblités sont nombreuses.

Engagez-vous auprès de vos parents. Déclarez leur clairement vos objectifs SMART. Et faites leur un rapport régulier et détaillé de votre avancement vers cet objectif. Votre ego et votre estime de vous-même vous pousseront à ne pas échouer.

Engagez-vous auprès de vos amis. De la même manière, déclarez leurs vos objectifs. Il y a des avantages énormes à s’engager avec un ami qui en est au même point que vous et qui a les mêmes objectifs. ​En effet, vous pouvez vous entre-aider à réussir. Établissez un pacte entre vous. Lorsque vous faiblissez, votre ami doit être là pour vous remettre sur le droit chemin. Et inversement. 

Fixez des heures où vous allez vous retrouver pour travailler à la BU. Vous verrez qu’il est beaucoup plus facile de se motiver lorsqu’on sait que quelqu’un compte sur nous, que lorsque personne ne nous attend.​

Faites des compétitions amicales. ​17 au prochain CC ? Je suis sûr que t’en es pas capable. Ce genre de compétition est souvent très stimulant. Notre ego nous pousse à vouloir faire mieux que les autres lorsque nos capacités sont remises en cause. 

​Pourquoi ne pas vous engager auprès de tous vos contacts Facebook ? Faites un post énoncant votre objectif et énonçant la fréquence à laquelle vous allez faire des comptes rendus de votre avancement. Vous verrez à quel point c’est stimulant. Il y aura toujours quelqu’un pour vous rappeler à l’ordre lorsque vous manquerez à votre objectif. 

J’ai fait un article qui détaille en profondeur comment tirer parti de l’engagement pour réussir. Faites un tour ici pour en savoir plus.​ 

6 – Faites des pauses

​Il est impossible de bosser pendant 5 heures non-stop en espérant être productif. Préférez bosser une heure, puis prendre 30 minutes de pause, rebossez une heure, et ainsi de suite.

Attention ! Ne voyez pas une pause comme regarder une série, manger un bout parce que votre boite de Pringles vous fait de l’œil, faire une sieste, puis regarder l’épisode suivant parce que la série est super cool. 

Non, levez-vous, prenez un verre d’eau, lisez un peu, méditez un moment, faites un peu de guitare. Et c’est tout. Le but est simplement de décoller la tête de vos cours. Ça fait un bien fou et vous serez beaucoup plus productif à la longue !

En réalité, le meilleur serait de ne travailler que 30 minutes, puis prendre 10 minutes de pause. Oui, seulement dix minutes, voire même moins est amplement suffisant. 

Attention. Faire des pauses est bien, mais si vous voulez une efficacité maximum, veillez à respecter parfaitement vos 30 minutes de travail. Le but est d’être une locomotive pendant ces trente minutes. Soyez ultra focus. De toute façon vous avez une pause qui vous attend. ​Considérez-la comme une récompense. Plus vous êtes à fond dans votre travail, plus vous apprécierez la pause. Vous verrez, c’est presque jouissif et en plus vous êtes ultra fier de vous d’avoir fait en trente minutes, ce que vous aviez l’habitude de faire en une heure et demie. 

Utilisez un minuteur pour externaliser votre gestion du temps. Ceci permet d’être encore plus focus sur son travail. Lorsque le minuteur sonne, finissez votre phrase, puis prenez votre pause bien méritée. 

​7 – Commencez, et c’est gagné

​30 minutes de travail ? Oui c’est bien. Mais vous avez un problème ? Moi aussi. La procrastination

Je vais vous donner un secret. Simple, mais puissant. Connaissez-vous la différence entre ceux qui disent ne pas connaitre la procrastination et ceux qui passent leur journée sur Facebook et Youtube ? Les premiers ont ce petit plus de volonté qui leur permet de juste se dire : « Je m’y mets ». Rien de plus. Et ils s’y mettent. Point.

Vous aussi vous voulez vous y mettre ? Voici un petit truc pour vous aider : lorsque vous devez travailler, mais qu’un monstre dans votre tête vous dit que ce n’est pas le moment, qu’il y a plein d’autres choses géniales à faire, notez toutes ces choses géniales sur un papier, au lieu de les faire. Notez tout ce qui vous passe par la tête. Attention, ne les faites pas, notez les juste. Lorsque vous avez terminé, mettez la feuille de côté puis mettez-vous à travailler. Vous verrez, votre esprit sera déjà plus libre. 

Le meilleur ?

À partir du moment où vous vous y serez mis, vous serez à fond dedans et plus rien ne pourra vous arrêter. Vous savez que dans vingt neuf minutes, c’est la pause, et vous foncez dans ce que vous avez à faire.

Encore une fois, la clef, c’est d’agir. ​

Surpassez-vous au moment où il faut se mettre au travail, oubliez le millier de choses qu’il y a de mieux à faire (ou pas), ça ne prend qu’un instant. Et c’est gagné. Le reste c’est du gâteau. La motivation est au rendez-vous :)​

​Conclusion

​Voilà, vous avez toutes les clefs en mains pour vous motiver et réussir. La motivation n’est qu’une question de volonté. Il n’en faut pas tant que ça pourtant. Il en faut juste assez, au bon moment, et le tour est joué. 

Ayez la volonté de vous analyser, de trouver ce qui vous plaît dans la vie.

Ayez la volonté de tout plaquer et d’arrêter le désastre dès maintenant si vous vous rendez compte que vous ne faites pas quelque chose qui vous plaît, et qui ne vous mènera pas vers votre objectif de vie.

Ayez la volonté de repousser votre pessimisme lorsque celui-ci surgit.

Ayez la volonté de respecter les objectifs que vous vous êtes fixés.

Pour vous aider, engagez-vous à les atteindre.

Ayez la volonté ​de changer vos méthodes de travail, pour de meilleures méthodes. Cet article pourra certainement vous aider.

Ayez la volonté de commencer une tache, un travail, et effacez le mot procrastination de votre cerveau. 

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